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UTM - Installation d'une machine virtuelle
Cette page fait partie d'un ensemble présentant la virtualisation,
et constituant un guide complet de prise en main d'UTM.
Vous pouvez retrouver la page principale ici :
UTM : la virtualisation sur macOS
[Création d'une VM] -
[Précisions sur la configuration] -
[Démarrage de la VM]
Cette page va vous guider pas à pas afin de vous permettre d'installer votre
première machine virtuelle avec UTM. Pour les besoins de la démonstration,
nous allons installer une machine sous FreeBSD - cela changera un
peu de Linux qu'on voit partout. :-) Il vous sera bien
sûr possible de reprendre les mêmes instructions pour installer Linux.
Blague à part, l'installation de FreeBSD a ceci d'intéressant qu'elle nécessite
quelques particularités, qui pourraient vous être utiles si vous souhaitez installer
d'autres systèmes *BSD.
Création de la machine virtuelle - Ressources et image de l'OS invité
Depuis la fenêtre principale d'UTM, une fois l'application ouverte, vous pouvez
cliquer sur le symbole + afin d'ouvrir le panneau de création d'ajout
d'une VM.
Ce qui va nous intéresser ici, c'est Virtualize. Nous souhaitons en effet
faire tourner FreeBSD/arm64 nativement, suivant le principe de
virtualisation bare metal vu sur la page principale.
Cliquez dessus pour vous rendre à la sélection du système d'exploitation :
Nous allons donc ici choisir Other. Les étapes suivantes consistent à
configurer le « matériel » virtuel, en particulier la capacité
mémoire que vous souhaitez allouer à la VM, ainsi que le
nombre de coeurs CPU. Vous devrez également réserver de l'espace disque, et
bien sûr indiquer à UTM quelle est l'image de système d'exploitation qui va servir
à démarrer la VM.
Ces allocations de ressources ne sont pas exclusives : ce n'est pas parce que vous
allouez 8 Go de mémoire à une VM que ceux-ci seront consommés en permanence. Il en est de
même pour les coeurs de CPU : si l'OS invité ne sollicite pas le CPU, celui-ci
reste entièrement disponible pour toutes les autres applications tournant sur
votre Mac.
Il est toutefois prudent, en particulier au niveau de la mémoire, de vous
assurer que vous disposez de suffisamment de capacité au niveau de la machine hôte.
Pour vous permettre de mieux connaître et de surveiller en temps réel l'activité et les
ressources de votre Mac, je vous recommande le programme btop
dont je parle dans l'article n°28, et qui
est disponible sur macOS.
Des valeurs de 8 Go de RAM et 64 Go d'espace disque permettront
de faire tourner de manière parfaitement satisfaisante tous les UNIX libres,
avec de nombreuses applications. Pour le nombre de coeurs, il s'agit davantage
d'une limite haute que vous souhaitez fixer en ce qui concerne l'utilisation CPU
du système invité. Si c'est juste pour découvrir, je vous recommande quand même
un minimum de deux coeurs car tous les OS modernes sont prévus pour
fonctionner en SMP (multiprocesseur).
Pour l'image de démarrage, il vous faudra télécharger une image ISO d'installation
pour le système que vous souhaitez, exactement comme pour démarrer une machine
physique. Pour cela vous pouvez vous rendre sur les sites des différents UNIX libres.
Pour FreeBSD cela se passe ici :
Get FreeBSD.
Veillez bien à sélectionner l'architecture aarch64/arm64 !
Lorsque vous arrivez à la dernière étape, l'application vous présentera un résumé
des paramètres que vous avez configuré, et vous pourrez choisir un nom pour
la VM. Choisissez un nom explicite qui permet de bien l'identifier, car celui-ci
va servir de référence principale pour effectuer de multiples actions avec UTM
(démarrage, arrêt, ...) comme nous le verrons plus tard.
Si tout est en ordre, vous pourrez cliquer sur Save afin de
valider l'enregistrement de la VM.
Ajustement de la configuration - CPU, réseau et affichage
La configuration de base laisse un grand nombre d'autres paramètres dans leurs
valeurs par défaut. Il va être nécessaire d'ajuster ceux-ci afin d'optenir un
résultat optimal. Pour cela, cliquez sur l'intitulé de votre nouvelle VM dans
la fenêtre principale d'UTM pour ouvrir le menu contextuel, puis choisissez
Edit.
Vous arrivez alors dans la fenêtre principale de la configuration de
machine virtuelle, où nous allons ajuster plusieurs paramètres.
Un des points les plus importants, et qui n'est pas spécifié par défaut, est
de forcer le type de CPU en host, afin d'être sûr qu'aucune couche
d'adaptation intermédiaire n'est utilisée et que l'OS invité bénéficie
de toutes les extensions existant sur le CPU physique de l'hôte.
Egalement, bien que cela soit indiqué comme étant « avancé », je
vous conseille de choisir Bridged pour le mode de fonctionnement réseau,
car c'est le plus naturel : cela permet à votre VM de
coexister avec l'hôte sur votre LAN, comme s'il s'agissait d'une autre machine
physique également branchée sur votre switch ou routeur. Dans ce mode, vous n'avez
rien à faire pour permettre à l'hôte de communiquer avec la VM, mais aussi
pour permettre aux autres machines ou appareils sur votre LAN de communiquer avec la VM.
Sa passerelle par défaut sera d'ailleurs directement votre routeur ou box Internet,
la même que celle de l'hôte.
Vous verrez qu'il existe de nombreux autres options modifiables, mais les valeurs
par défaut en sont satisfaisantes et vous n'aurez rien d'autre à changer. En particulier,
veillez bien à conserver le support de l'USB (même si cela paraît étrange pour
une VM) car les périphériques simulés tels que le lecteur CD
(qui va « lire » votre image ISO d'installation) sont interprétés par les
OS invités comme étant raccordés sur un bus USB virtuel.
Passons maintenant à une étape importante : le rajout d'un terminal virtuel
à votre VM. Pour cela, cliquez sur New dans la section Devices se trouvant
sur le volet de gauche pour ouvrir un menu contextuel (tel que vu sur la capture d'écran
concernant le réseau, ci-dessus à droite), et choisissez Serial. Cela
ouvrira la fenêtre suivante :
Les systèmes modernes utilisent en effet souvent de nombreux modes d'affichage différents.
Sous Linux ça se passe à peu près bien car toute l'installation s'effectue désormais
dans un unique mode graphique. Mais ce n'est pas le cas de tous les systèmes, et
il se peut alors que le Display par défaut d'UTM ne soit pas capable d'afficher
le démarrage de votre VM.
En ajoutant un terminal, nous allons pouvoir réaliser l'installation de la VM
comme s'il s'agissait d'une machine physique connecté à un terminal texte
du 20ème siècle, et pouvoir ainsi s'affranchir de ces petites contrariétés !
Vous pouvez ajuster dans cette fenêtre quelques options telles que la couleur du texte
ou la taille de la police, mais le mode Built-in Terminal pour l'installation sera
le plus commode : UTM va ouvrir lui-même une fenêtre correspondant à la console
de la VM.
Démarrage de la machine virtuelle - Et c'est parti !
Il ne vous reste désormais plus qu'à démarrer votre VM en cliquant
sur ▶ depuis la fenêtre principale d'UTM. Si tout est correctement configuré,
la fenêtre du terminal intégrée va s'ouvrir, et vous verrez le programme d'installation
de l'OS invité se lancer depuis le lecteur de CD-ROM virtuel. Sachez qu'UTM embarque
son propre firmware UEFI, qui simule parfaitement celui d'une machine physique. Mais
vous n'avez pas besoin d'en modifier les paramètres par défaut, et vous pouvez
donc tranquillement laisser le boot se faire tout seul.
Petite précision intéressante : UTM est livré avec un outil en ligne de commande,
nommé utmctl . Vous pouvez donc également démarrer la VM depuis
le shell de votre Mac avec la commande :
% /Applications/UTM.app/Contents/MacOS/utmctl start marina
D'où l'intérêt de donner un nom identifiable et simple à votre VM. ;-) Et même pas besoin
d'être root , macOS c'est magique !
Si votre OS invité vous demande de quel type de terminal vous disposez, vous pouvez
répondre qu'il s'agit d'un terminal ANSI. Cela vous permettra ainsi de
bénéficier d'un affichage en couleurs sur la console ! Le programme
d'installation de FreeBSD vous posera la question, et il est possible que d'autres
systèmes fassent de même.
Je ne vais pas détailler plus avant l'installation de FreeBSD à proprement parler (ce
n'est pas l'objet de ce guide) mais tout va pouvoir se dérouler sans accrocs, étant donné
que le framework QEMU standardise le matériel virtuel.
Important ! Une fois votre système installé, le prochain
redémarrage de la VM doit avoir lieu depuis son disque virtuel, et non plus depuis
l'image ISO d'installation.
Vous pouvez par exemple retirer l'image ISO dans la fenêtre correspondant
au lecteur de CD-ROM virtuel (voir ci-dessous) en cliquant sur Clear,
ou même supprimer complètement le lecteur CD en cliquant
sur son intitulé dans le volet de gauche (par défaut : USB Drive),
puis en choisissant Delete dans le menu contextuel.
N'oubliez pas de cliquer sur Save pour confirmer.
A noter que pour accéder au menu d'édition de la configuration de la VM, celle-ci
doit être arrêtée.
Pour faire suite à la création et à l'installation de votre première VM, je vous
propose maintenant de configurer Automator sur macOS afin de permettre à UTM puis
à celle-ci - et à toutes celles que vous installerez par la suite -
de démarrer sans intervention de votre part, à l'aide d'un workflow et
d'un script shell.
Accéder à la suite du guide ⋙
Démarrer automatiquement UTM et vos machines virtuelles
UTM : la virtualisation sur macOS
[Page principale]
(1) Installation d'une VM
[(2) Démarrage automatique]
[(3) Pilotage à distance]
[(4) Sauvegarde et restauration]
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