UTM - Sauvegarde et restauration des machines virtuelles

Sauvegarde des machines virtuelles

Restauration d'une machine virtuelle

Bonus ! Les Future Unanswered Questions au sujet de ce guide et d'UTM

Les performances sont-elles vraiment au rendez-vous ?

Je vous confirme que OUI ! Les machines virtuelles que je fais fonctionner sur le Mac M3 Ultra sont même plus rapides que les serveurs que j'exploite sur plateforme Intel, avec pourtant des processeurs Core i9-14900.

Nul doute que sur le tout nouveau M4, ça doit dépoter encore plus et tout exploser !

UTM est-il utilisable en production ?

Bien qu'UTM soit extrêmement performant et stable - aucun problème après des mois de fonctionnement continu, et avec pas mal de tests en charge - je ne recommande pas son utilisation dans un environnement d'exploitation. Et ce, même pour une infrastructure de secours.

UTM est une excellente base pour une suite de virtualisation plus poussée, mais il manque encore toutes les fonctions de redondance, de sauvegarde « live » ou de haute disponibilité.

Je rappelle que si votre site de secours ne dispose pas lui-même de sa haute disponibilité pour faire face à une interruption prolongée sur votre site principal, alors il ne sert à rien.

Tous les systèmes d'exploitation pouvant fonctionner avec un processeur ARM 64 bits sont-ils supportés ?

Tous ceux que j'ai testé pour l'instant le sont. Notamment Linux (distributions Debian et Ubuntu), FreeBSD et NetBSD.

Il n'est pas impossible que je m'amuse à installer des systèmes plus exotiques lorsque j'en ai le temps. j'aimerais bien essayer OpenBSD notamment. Je vous tiendrai au courant !

Et Windows ? Puis-je l'installer dans une VM avec UTM ?

Sans aucun problème. Il existe une version officielle ARM64 de Windows 11, mais personnellement j'en vois assez peu l'intérêt, raison pour laquelle je n'en parle pas dans ce guide. En effet, Windows ne que fonctionne que très peu par packages, mais plutôt de manière anarchique où toutes les applications sont mises en ligne indépendamment les unes des autres. Et personne ne compile son application Windows pour l'architecture ARM64...

Si vous souhaitez toutefois essayer, il vous faudra penser à ajouter un TPM à votre VM, ce que UTM vous permet de faire facilement. En effet c'est requis (mode secure boot) pour le démarrage de Windows.

Cela fera peut-être l'objet d'un ajout ultérieur à ce guide.

J'ai installé UTM ainsi que quelques VM, et ça a l'air de consommer beaucoup de mémoire !

Le code ARM64 est naturellement plus volumineux que le code Intel x86-64, car les processeurs ARM sont des CPU RISC, où le jeu d'instructions est réduit. Il faut donc davantage d'instructions machine pour faire la même chose, mais ces instructions sont plus simples et plus facilement optimisables. C'est ce qui permet d'obtenir des CPU économes, qui chauffent peu, et qui n'occupant que peu d'espace.

Vos VM sous Linux/arm64 vous remonteront donc une utilisation mémoire plus élevée que ne le ferait un serveur Linux/x86-64, et ce avec exactement les mêmes applications en fonctionnement. Mais pour l'avoir testé, dès que vous chargez une VM, la consommation électrique de l'hôte Apple Silicon, elle, n'a rien à voir avec celle des plateformes Intel !

Vous constaterez aussi une utilisation mémoire notable sur la machine hôte (votre Mac) mais rappelez-vous que macOS gère une mémoire partagée, et d'une façon assez singulière. Il ne faut pas donc y prêter plus attention que cela, si ce n'est que, clairement, pour faire tourner plusieurs VM avec UTM confortablement, il vaut mieux disposer de 32 à 48 Go de mémoire au minimum.