Quand est-ce que l'Europe se réveille ?

Alors que 2025 touche à sa fin,
l'heure est venue de faire un bilan...

[Bâtiment du parlement européen]

Vingt-cinq ans après l'introduction de l'euro, les chiffres racontent une histoire brutale : celle d'un continent plongé dans la Grande Stagnation, la plus longue période de croissance atone depuis la Révolution industrielle. Depuis 2006, la croissance européenne stagne à 1,5 % par en en moyenne, à peine de quoi compenser l'inflation. L'Allemagne, moteur économique du continent, affiche un bilan alarmant : son économie n'est que de 1 % plus grande qu'en 2017. Un pour cent. En sept ans.

Pendant que l'Europe patine, les Etats-Unis ont gagné 80 % de richesse depuis 2008, et la Chine a multiplié son PIB par plus de cinq.

Il est désormais plus que temps de se secouer les puces !

La léthargie ne peut durer ainsi plus longtemps, alors que le train de l'avenir nous passe sous le nez.

Il faut mettre immédiatement un terme à toutes les fadaises, et prendre de véritables décisions !

On appelle l'Europe le « Vieux Continent ». Avec la vieillesse vient normalement l'expérience, la sagesse et la clairvoyance... Sauf que dans la réalité, on a affaire à un sénile rabougri encore plus pourri de la cervelle que Joe Biden et sa machine à signer.

Le continent d'où provient presque l'intégralité des découvertes scientifiques historiques, et où notre mode de vie moderne a été inventé s'est enfoncé dans une mélasse de normes, de dogmes et de principes surannés... Tout ça en voulant se rassembler maladroitement dans l'espoir de faire concurrence aux Etats-Unis sans y mettre de réels moyens, ni de conviction.

Et maintenant ? Le vieux grabataire peut-il se sortir de ce bain de boue qu'il croit bon pour sa peau fatiguée, mais qui est en réalité en train de l'étouffer ? Etonnamment, la réponse est OUI, car l'Europe a toujours du talent. A condition de laisser celui-ci s'exprimer...

Arpenteurs des couloirs de Strasbourg et de Bruxelles, il est temps de se réveiller ! Vous n'aurez peut-être plus d'autre chance.

▶ La fin des normes et des amendes, et tout de suite !

Il y a tellement d'acronymes de règlements et d'organismes à trois, quatre ou cinq lettres que je pourrais remplir le disque de ce serveur en les citant tous.

Le RGPD, RoHS, MiCA et autres DSA ont littéralement empoisonné l'existence de tous ceux qui essaient de faire quelque chose sur ce continent de ses grands morts. Tout cela tire son origine de la volonté de l'Europe de lutter contre les entreprises américaines parce qu'elles, elles ont su innover. Et se faisant, c'est l'émergence de nouveaux fleurons européens qui se retrouvent entravée par cette accumulation sans fin de normes et d'amendes qui leur pendent au nez.

Par ailleurs, est-ce que cette collecte de données frénétique des sociétés américaines et chinoises change réellement quelque chose à nos vies quotidiennes ? Il n'y a pas eu besoin de les attendre pour que l'environnement européen soit saturé de publicités... Et ce qui pourrit réellement la vie, à savoir le harcèlement, c'est « la faute aux réseaux sociaux » ? Il n'y a qu'un ministre inepte pour sortir une singerie pareille...

En attendant, c'est dans l'ouest américain où est désormais développée la technologie de demain, pendant que l'Europe dépense une quantité de temps folle pour réguler et amender. Aucune entreprise européenne n'étant plus en mesure de soutenir la concurrence, tout ce qu'il reste à cette Europe malade, c'est la seule possibilité de taxer toujours davantage, pour des motifs de plus en plus lunaires. Oui, c'est assez classique... Pour sauver la face, le cancre n'a plus d'autre choix que de tenter de redéfinir les règles, pour pouvoir ensuite accuser le premier de la classe d'avoir triché.

Absolument pitoyable.

▶ L'opportunité de devenir le continent de l'énergie

Les américains sont devenus les champions du logiciel, les chinois sont les maîtres de la fabrication, les indiens sont désormais les spécialistes du service, et les russes disposent des stocks de matières premières, chez eux mais aussi dans toute l'Afrique, leur nouveau terrain de jeu.

Alors, est-ce désormais Game Over pour l'Europe ? Certainement pas ! Car le Vieux Continent a un atout bien trop sous-estimé...

La France a le meilleur parc nucléaire et l'électricité de qualité la moins chère au monde, tandis les allemands sont les spécialistes de l'industrie lourde avec leurs turbines et leurs réacteurs compacts de nouvelle génération. Et bien que les américains soient actifs dans la course à la fusion thermonucléaire, c'est en Europe que la recherche bat son plein.

Sans une quantité astronomique d'électricité, les extracteurs russes, les usines chinoises, les bureaux indiens et les « IA » américaines ne pourront pas fonctionner très longtemps.

Il est donc plus que temps d'arrêter d'abreuver la population européenne avec des fadaises de « souveraineté numérique » ou je-ne-sais-quoi d'aussi absurde. Le continent doit se lancer dès à présent dans le développement de l'énergie de demain avec des projets ambitieux, en redirigeant tous les crédits alloués aux programmes moribonds vers l'industrie de l'énergie nucléaire. Il est temps d'en finir avec les RSA, les aides internationales ou tous les impôts qui payent pour le petit bobo au sourcil de Jean-Kevin.

Pendant qu'américains et chinois sont occupés à s'écharper sur les semi-conducteurs, et que russes et indiens ajustent prix et quantités sur leur commerce de pétrole du passé, l'Europe doit prendre de l'avance, justement pendant que tous les autres ont le dos tourné.

Perfectionnons les réacteurs à fission, mettons au point ceux à fusion et développons les futurs réseaux électriques supraconducteurs. Devenons le continent de l'énergie ! Celle dont tout le monde a besoin et dont plus personne ne pourra se passer.

Il est temps que le petit cancre arrête d'essayer de changer les règles, pour définir désormais les siennes et prendre la place de ce petit premier de la classe bien agaçant... Mais cette fois sans tricher, et la tête haute. Car c'est ainsi que l'on gagne le respect.

▶ L'heure est venue de se débarrasser de la dette idéologique

Le plus gros problème de l'Europe, c'est son dogmatisme.

C'est assez improbable lorsque l'on connaît pourtant le pragmatisme opposé dont savent faire preuve les allemands. Mais pourtant rien ne peut être fait sans que « les bons principes » ne soient rappelés en permanence au sein des sociétés archaïques du continent.

La démocratie ? C'est plus sacré que la Kaaba. Les droits de l'homme ? Oser s'exprimer contre, ce serait pire que de brûler le Coran. Aucune interrogation, aucune remise en question. Même à l'époque de l'Inquisition, ils n'auraient pas défendu leurs principes abscons avec autant de zèle.

Et tous ces vieux usages que l'on se traîne comme une vieille dette de famille sont en train de nous exploser à la figure, au fur et à mesure que l'éducation déliquescente ne produit que des assistés, et que la justice en décomposition laisse les pires sauvages en liberté.

Ce qui nous est vendu comme « nos valeurs » par tous ces politiciens obsolètes ce ne sont pas seulement des « choix de société ». Ce sont de véritables entraves qui se sont mis à empoisonner dans l'oeuf toute l'innovation et tout le progrès, et dont il faut se débarrasser !

Quels sont les pays les plus accueillants pour les entrepreneurs ? Probablement les Emirats Arabes Unis et Singapour. Est-ce que ce sont des démocraties ? Non. Est-ce que ce sont pour autant des tyrannies où l'on coupe des têtes à longueur de journée ? Non plus, il ne faut pas confondre avec l'Iran. Les créateurs d'entreprise installés à Dubaï le disent pourtant clairement : c'est l'un des rares endroits où les dirigeants sont compétents, et ont compris ce qu'il fallait faire, dans l'intérêt de tout le monde ! Quand est-ce qu'on a les mêmes ?

Et tout cela n'aurait rien à voir pour autant avec « renier notre culture » où je-ne-sais ce qu'essaient de faire croire quelques partis nostalgiques de 1940, qui se prétendent moins obsolètes que tous les autres. La culture c'est de la mémoire. Mais là où l'Inquisition ne nous a pas empêché de développer des sociétés libres, le droit-de-l-hommisme ne soit pas nous priver de notre futur.

C'est à ce moment-là qu'un ancien élève de l'ENA ou de l'IEP vous sortirait, telle une momie réssucitée, ses n^ièmes lieux communs du genre « mobilisez-vous », « manifestez pour votre avenir » ou encore « votez pour moi »...

Cependant, la véritable attitude à adopter est bien plus simple... En effet, un bâtisseur du futur n'essaie pas de transformer des dinosaures en chevaux de course. Un véritable visionnaire sait qu'il ne peut compter que sur lui-même.

A moins que cela ne réagisse fissa dans la nouvelle année qui vient, il n'y a plus qu'une seule chose que vous puissiez faire :

Barrez-vous !

Ce n'est que lorsque l'Europe se sera vidée de tout ceux qui peuvent y construire l'avenir, et qu'il ne restera plus que des parasites inutiles que les hurluberlus du Parlement Européen ou autre Commission Européenne réagiront... Peut-être.

Et à ce moment-là, lorsque le continent aura passé sa plus que nécessaire phase de jachère, il sera temps d'en faire à nouveau une terre fertile... En dégageant au passage ces vieux artistocrates à bon coup de pied dans le fondement. En toute cordialité, bien entendu.

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