[La Revue de TheRaphit.com]

Se demande aujourd'hui si...



Internet...

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... C'était mieux avant ?



06 avril 2025





Quelque part dans un bar, en 1997...

Gars : Hey, tu sais que j'ai Internet chez moi !
Fille : C'est quoi ce truc ? Encore un machin d'informaticien boutonneux ?! ...ooO( pourquoi je me fais toujours draguer que par des losers ? )




Quelque part dans un bar, en 2025...

Gars : Non mais moi, je n'ai PAS Internet chez moi !
Fille : Quoi ! Mais comment tu vis ?!? ...ooO( pourquoi je me fais toujours draguer que par des clochards ? )










Internet, on n'a pas toujours nagé dedans. Il existât un siècle où ce fut un réseau d'initiés, utilisé seulement par des scientifiques et ingénieurs brillants selon certains, ou par de méchants hackers qui voulaient tout casser, selon d'autres.

« Oh, j'ai entendu parler d'un truc qui s'appelle Internet », disaient les braves gens. « Oh oui j'en ai entendu parler aussi, il paraît qu'on peut y trouver des recettes pour fabriquer des bombes et plein d'images de petites filles dessus... » Répondaient d'autres braves gens.

Depuis que j'ai remis en ligne mon site, vous m'avez régulièrement lu en train de pester contre le 21ème siècle par çi par là (oui bon ok, souvent), sur le fait qu'Internet ne soit plus fun, que tous les sites se ressemblent et que plus personne ne prend du temps pour y publier des pages avec n'importe quoi d'écrit dessus, à part un gros dégénéré de mon espèce.

Mais véritablement, est-ce que Internet, c'était mieux avant ? Aujourd'hui sur La Revue, je vous propose de répondre à cette question cruciale et fondamentale. Car votre vie en dépend. Euh non... Mais faites comme si pour me faire plaisir. Vous voulez bien..?


Internet, Auparavant Avant


La construction d'Internet s'est faite en plusieurs étapes s'étalant des années 1970 aux années 1990, mais on peut situer la naissance de l'Internet moderne à 1994 avec l'apprition du CIDR, et de BGP 4 qui l'implémente. Depuis, le fonctionnement du réseau mondial et de ses protocoles majeurs ont bien sûr connu des évolutions, mais les grands principes sont toujours les mêmes.

Cependant les réseaux de télécommunications, sur lesquels s'appuie le réseau Internet ont eux, radicalement changé entre le 20ème et le 21ème siècle.

A quoi ressemblaient les anciens débits sur Internet ? Juste pour vous faire une idée :



  
  
Valeurs types en 1997 Valeurs types en 2025 Ratio
Débit d'une connexion
Internet résidentielle
28,8 kbit/s à 56 kbit/s 500 Mbit/s à 1 Gbit/s 17800 à 18800
Coût de la minute
de connexion
4,50 F à 8 F (0,68 € à 1,22 €) 0,0006 € à 0,001 € 8,5 × 10-4 à 8,8 × 10-4
Débit dont peut bénéficier
un serveur HTTP/FTP
256 kbit/s à 2 Mbit/s 2,5 Gbit/s à 10 Gbit/s 10240 à 20480


Ces chiffres ne rendent bien sûr pas compte du confort d'utilisation gagné, parce que vous vous doutez bien qu'à un euro par minute, on n'allait pas rester connecté tout le temps... Pour tenir un site dans ces conditions, avec le temps passé à rechercher des images, échanger avec les personnes qui vous ont contacté par e-mail, je peux vous dire qu'il fallait être un minimum organisé. ;) D'autant plus que tout cela était beaucoup moins fiable. En réalité, ce n'était même pas toujours très agréable.

Définitivement non, ça n'était pas mieux avant. Eh oui, parfois il faut savoir le reconnaître. Techniquement parlant, Internet est probablement ce qui a le plus progressé depuis le début de ce nouveau siècle.

Mais alors, Pourquoi ce n'est Plus « Fun » ?


Parce que les scientifiques et les hackers dont je parlais dans l'introduction se sont barrés.

Bon évidemment il y en a toujours... D'une certaine façon. Mais honnêtement, entre Kevin Mitnick (paix à son âme) et un botnet daïdaï payé par un blyat pour scanner des millions d'adresses IP par seconde, je crois qu'il y a une galaxie de différence. Quant aux hommes de science, les pauvres sont devenus bien inaudibles sur Internet au milieu des « influenceuses », le comble ultime de la superficialité et de l'artificiel, à grand renfort de botox et de fake boobs. Et tout ça pour hameçonner vers des Instagram où ça vante le dernier produit dangereux à la mode, ou vers des OnlyFans au contenu aussi bandant qu'une tombe. Avec des abonnements hors de prix, vous donnant le « privilège » de discuter avec un manager de compte habitant au Burundi. Ah oui, je ne vous mens pas quand je raconte sur la moitié de mon site qu'on a guillotiné le fun au début des années 2000.

Il n'en n'a pas toujours été ainsi, et il est difficile aujourd'hui de se rendre compte de ce qu'étaient les débuts d'Internet. Ca n'avait rien à voir avec les débuts de la télévision, si cette comparaison vous était venue à l'esprit. La TV ça naît déjà vieux. C'est organisé, lustré et totalement aux ordres des gouvernements. Absolument ultra-chiantissime dès l'origine... A l'inverse, Internet au début c'est totalement rigodrôle.

C'est un grand terrain vague où l'on peut construire des cabanes (à 28,8 kbit/s), jouer et se raconter des histoires entre copains, même avec ceux du quartier pas d'à-côté, du genre à 15 000 km. Alors vous allez me dire « ouais bon les cabanes, ça va cinq minutes, au bout d'un moment il faut faire des buildings. » Oui peut-être. Sûrement. Sauf qu'on a fait un gros bidonville à la place des cabanes, ou plutôt une espèce de ZAD où il y a toujours un coincé du derche pour vous dire que vous n'êtes pas inclusif, ou une féministe hystérique pour vous dire que non, les images de grandes filles ce n'est pas mieux que celles de petites filles.

Oui bon OK, « bla bla bla il râle comme un vieux, après tout moi je m'éclate sur Internet en 2025, je regarde des films sur Netflix en turbo-10K++ stéréo-9.1-digital-laser, et je drague des meufs sur Tinder, c'est trop cool ! » Peut-être, mais pour combien de temps ? Vous pensez que « draguer des meufs » ça va rester politiquement correct encore longtemps, au vu de l'ardeur déployée pour fermer les chats de rencontres, et #metoo-ifier la planète ? Et qu'allez-vous regarder d'intéressant sur Netflix lorsqu'ils décideront de retirer de plus en plus de contenu, car il y a toujours de quoi vexer une nième minorité d'un lieu paumé que personne ne connaît, et dont tout le monde se contrefiche ?

Avoir réussi à multiplier les débits par 20 000 tout en divisant le coût par 10 000, ça a rendu Internet énormément plus accessible. Mais dans le même temps, cela a créé une forme de communication non-stop permanente et globale, un peu comme si tout le monde se retrouvait coincé 24 h/24 dans une rame de métro hyper bondée, qui passe par toutes les banlieues peu fréquentables... Ce qui pousse les « voyageurs » à être en permanence sur leurs gardes, pendant que les contrôleurs répètent inlassablement que tout va bien, en faisant la promotion de leurs safe-spaces à la con. Olàlàlà mais paye ta galère, même les chiottes du coin de ma rue sont plus fun que ça.

D'une certaine manière, Internet c'était mieux avant parce que ce n'était pas mieux avant. Waaaa magnifique, j'ai nié le tiers exclu, le camp du bien serait si fier de moi... ;D

Qu'est-ce Qu'on peut Faire ?


Les possibilités offertes par le réseau des réseaux n'ont pas changées. Il n'appartient donc qu'à vous de faire vivre l'esprit Internet, celui d'un réseau bidirectionnel où les contenus pré-mâchés des grandes plateformes ne sont en rien une obligation.

C'est l'heure pour vous de participer. Make Internet great again.
  • Louez un petit serveur, et commencez dès à présent à publier votre propre contenu. Cela ne vous coûtera pas très cher, et le fun est garanti. En particulier si vous avez plein de choses irrevérencieuses à écrire, et que vous ne voulez pas vous faire censurer sur Touittaire ou Facepl00k.

  • Installez les applications et protocoles standards d'Internet pour vous affranchir des géants d'Internet qui veulent en faire une TV bis. Oubliez Discord et même Telegram. Ca se veut underground et sécurisé, mais il n'y a pas plus aux ordres que ces gens-là. Il y a de très gros $ous en jeu. Pour vous donner une idée, Discord a refusé une offre de rachat de 10 milliards de dollars de Microsoft. Vous pensez qu'ils ne vont pas protéger leur tas d'or ? Si vous y publiez un peu trop de carricatures de Mahomet, ça pourrait rapidement jouer contre leurs intérêts. Vous n'aurez pas ce problème avec votre propre forum Web. Et votre serveur IRC ne finira pas dans un trou noir tel coco.gg. Et quand bien même, ça se réinstalle ailleurs en quelques minutes !

  • Gardez vos sauvegardes loin des drives, et je ne parle pas ici de votre comptabilité. De toute façon, votre banque a déjà tout balancé au fisc. Non je parle bien de tout le contenu que vous produisez, et qui alimente des « IA » péraves. Même si ce sont vos photos de vacances. Accessoirement, si vous le mettez à disposition, les autorités vont adorer utiliser votre flot de données afin de savoir où vous êtes et ce que vous faites. Les cambrioleurs aussi... Ah, la régie me fait signe que ce sont plus ou moins les mêmes.

  • Restez curieux, bousculez les codes, et ne cessez jamais d'apprendre... Bon vous êtes déjà en train de lire cet article, donc vous êtes sur la bonne voie. :-) Plus sérieusement, n'acceptez pas le monde tel qu'il est parce que vous n'avez rien connu d'autre. Fouillez un peu, demandez-vous comment c'était avant, et quelles leçons vous pouvez en tirer.
Si vous souhaitez vous lancer dans l'aventure, je vous propose ici deux liens qui pourront vous aider à installer un serveur Web, histoire de débuter !
  • IONOS - Installation et prise en main d'un serveur Ubuntu - Vous trouverez ici un guide rapide allant à l'essentiel pour effectuer l'installation d'un serveur sous Linux avec la distribution Ubuntu. C'est cette distribution que je vais vous recommander car elle est aujourd'hui largement diffusée dans le milieu des serveurs, et beaucoup d'autres documentations que vous pourriez trouver sur Internet s'y rapportent.

  • Installation de Lighttpd sur Ubuntu / Debian - Cette petite page vous permettra de mettre en place rapidement le serveur HTTP à proprement parler, et ce même si vous ne l'avez jamais fait. En l'occurence il s'agit de Lighttpd, que j'utilise moi-même pour mon site.
Par ailleurs, à l'occasion de la rédaction de cette page je me suis aperçu que la quantité de guides en français sur le sujet, et à l'attention des débutants, était plutôt réduite... Aussi il n'est pas impossible que je me lance, tôt ou tard, dans la rédaction du mien. Oui, tout cela est bien à l'image d'Internet au 21ème siècle : pour trouver des vidéos TikTok sur les puffs il n'y a aucun problème. Par contre en ce qui concerne les informations véritablement utiles...

Enfin pour la location du serveur lui-même - orientez-vous vers une machine virtuelle pour de petits besoins - il y a tout un tas d'hébergeurs (maintenant le mot à la mode, c'est cloud provider), mais l'un des plus connus est OVH. Je ne suis bien évidemment PAS affilié - et mon serveur n'est pas chez eux - mais ils sont célèbres pour leurs offres très abordables, et vous n'aurez pas besoin de plus dans un premier temps. Vous pourrez trouver d'autres fournisseurs en cherchant le mot clé VPS (Virtual Private Server) ou tout simplement en bon françois « location serveur virtuel. »

Le Moment Nostalgie...


Bon alors je crois que j'ai tout bien fait, comme on dit qu'il faut faire à l'école. Thèse-antithèse-foutaises et tout, j'pense que vous pouvez me mettre une bonne note. Comment ça ? Y'a plus de notes ? Ah oui cévré. Bon tant pis... Je vais tout de même terminer comme il se doit, avec les exemples. Juste histoire de faire le fayot quand même.

Ce que je regrette des débuts d'Internet...
  • Le choix ! - Si vous avez fait un tour sur la page que je maintenais sur les fournisseurs d'accès vous avez peut-être été surpris par la quantité de noms... Eh oui, il y avait du monde. L'accès Internet ça ne se résumait pas à « je prends une offre de box chez mon opérateur de téléphone mobile. » Non mais sérieux, est ce qu'on peut faire plus chiant que ça ?! C'est rasoir à s'en couper jusqu'à l'os, ennuyeux comme les maths au lycée, lassant comme la dernière vidéo de l'influvoleuse random du quartier, bref totalement boring++.

  • L'IRC - Lorsque c'était le chat sur lequel tout le monde se retrouvait. Franchement pour un protocole des années 1990, ça savait en faire des choses. Les applications de messagerie instantanée (qui existaient pourtant déjà) c'est tounaz en comparaison. IRC, il y avait juste besoin d'un logiciel client. Pas de compte, pas d'inscription, pas de logs, indépendant, et mis à disposition par des bénévoles. Le bonheur.

  • L'esprit "club de sport" - Internet était un lieu où les gens peuvent avoir des motivations très différentes et des niveaux techniques très disparates, mais qui n'hésitaient pourtant pas à se parler entre eux. Bien que Yahoo soit déjà une énorme société à l'époque, ils m'ont envoyé un e-mail pour me remercier d'avoir mis un lien sur ma page de référentiels. Non mais vous pensez que Google ferait ça aujourd'hui ? Il y avait un esprit casual, on ne commençait pas un e-mail par « bonjour, je me permets de vous contacter (...) » ou ce genre de choses, ça aurait fait bien trop formel.

  • Pas de bruit ! - Vous avez essayé de connecter récemment une machine en adresse IP publique sur Internet et sans filtrage ? Ah là là paye ton boucan, il en arrive de partout. Ah c'est sûr que l'époque où les nawashs se contentaient de bouffer du riz, ça me faisait des vacances. Quand aux popofs, cinq ans plus tôt ils baisaient encore les pieds des statues de Lénine. Internet ? Niet, teknologi amerikain mal fishu.... Magad, je n'aurais pas été fâché qu'ils restent derrière leur mur à la con tout taggué de partout ceux-là.

  • L'insouciance et la confiance - Pouvoir travailler sur des réseaux ouverts. Il était tout à fait possible de faire un talk UNIX depuis votre bureau avec votre pote à la fac, il n'y avait que très peu de filtrage, généralement seulement les ports inférieurs à 1024, ce qui suffisait à éviter pas mal de merdes. Et encore, pas toujours... La plupart des machines étaient en adresses IP publiques, même s'il n'y avaient pas de serveurs dessus. Elles faisaient partie d'un réseau, c'était le principe de l'end-to-end communication, bien oublié avec le NAT. Et ça ne posait pas de problèmes. Epoque plus civilisée ?

  • Le plain HTTP - Par opposition au HTTPS. Oui, on n'utilisait guère le HTTPS uniquement sur les pages nécessitant d'entrer des coordonnées bancaires, ou des noms d'utilisateur / mot de passe (pour un webmail par exemple). C'est évidemment Google qui a poussé le HTTPS partout, pour promouvoir son navigateur Chrome comme étant « sûr. » Le résultat c'est que le dit navigateur vous les brise en seize à chaque fois que vous voulez vous connecter à un site HTTP normal, parce-que-cé-pa-siquioure... Et ce n'est cependant pas une meilleure idée que de passer son serveur en HTTPS si l'on n'a pas de certificat officiel. Parce que là, ça gueule deux fois plus fort.

  • L'accès direct, et libre - Désormais, une fois sur deux lorsqu'on suit un lien après une recherche, on tombe sur un site qui demande à ce que l'on s'inscrive pour accéder à son contenu, ou qu'on connecte son compte Google, ou qu'on se fasse inspecter les poils des couilles. Quand il n'y a pas carrément un paywall derrière lequel se trouve la majorité du contenu. C'est insupportable. Au 20ème siècle il y avait bien entendu des sites payants, mais ils étaient revendiqués comme tels et associés à des entreprises dont le métier était de vendre du contenu en ligne. Tout le reste du Web était en accès libre, avec des liens directs et explicites vers le contenu, à l'image du mien. Alors qu'aujourd'hui, on vous demande de créer un compte utilisateur à la con pour télécharger une image sur un site de fonds d'écran. Merci mais non merci.

  • Pas de pop-ups à cookies - Franchement, demandez-vous quels sont les sites qui ne vous râclent pas les roupettes avec leur boîte de dialogue d'acceptation des cookies. Parfois je me demande aussi s'il n'y pas plus que le mien. OK d'accord, vous voulez mettre un marqueur, bah mettez-le bordayl de chiasse. Et arrêtez de nous les claquer. De toute façon ceux qui ne veulent pas des cookies les supprimeront, quand ce n'est pas leur navigateur qui s'en chargera automatiquement pour eux.

  • Le Web personnel - Ah, le meilleur pour la fin ! C'était tellement sympa lorsque tout le monde avait sa petite page. On ne se posait pas de questions. Que ce soit du site fourni ou réduit à une seule page, chacun y avait son style et son originalité. J'ai passé des heures à lire TOUT le contenu de sites comme le mien, écrit par des gens avec une plume fort bien plus aiguisée que la mienne. Pas de chichis, pas de retenue, pas d'auto-censure, on dit ce qu'on pense, et ce qu'on aime. Même si c'était parfois un peu ridicule. Comme certaines de mes propres pages. Comme beaucoup en vrai.
Et ce que je ne regrette pas...
  • Le RTC, et plus généralement les débits des connexions - Ah là là le fameux accès Internet en IP sur voix (eh oui), qu'est-ce que c'était pénible. En termes de connexion individuelle il n'y avait pas tellement d'autre solution. Installer une liaison louée ? On ne vous l'aurait pas accordé, ce n'était pas spécialement rentable pour les prestataires sur de petits débits, ils réservaient donc cela aux entreprises qui avaient le potentiel de commander de plus gros débits ultérieurement. Personne ne pensait qu'un particulier aurait besoin de plus de 64 kbit/s de bande passante, tout comme personne n'aurait pensé qu'il puisse avoir besoin de plus de 1 Mo de RAM sur son ordinateur (hum hum...). Et pour ceux qui résidaient sur un campus d'université, OK certes ils n'avaient pas à engrosser Farce Télécom, ils pouvaient rester always on mais il fallait se fader un lien totalement saturé, ce qui n'était pas tellement mieux. J'avais parfois de meilleurs débits en RTC.

  • Les navigateurs béhémoths - Lorsque vous êtes en RTC sur un téléchargement, et que le navigateur plante pour la 3ème fois de la soirée, vous faites un peu la gueule. A plus forte raison si le téléchargement en question consiste à récupérer la nouvelle version du dit navigateur, un béhémoth encore plus gros mais qui, vous l'espérez, plantera moins. Ah, la naïveté...

  • Les implémentations d'IP bien péraves - Ah alors ça même si vous avez connu les débuts d'Internet, je pense même que vous aviez oublié l'extase totale procurée par les ping of death et autres teardrop, parce que c'est le stagiaire qui avait programmé le kit de connexion de votre fournisseur d'accès... Oui bien avant qu'Internet ne deviennent mainstream, la suite de protocoles IP n'étaient généralement pas incluse dans les systèmes d'exploitation. Chacun y allait de son logiciel à la petite semaine, en utilisant des usines à gaz totalement non-standards et complètement moisax, qui tombaient parfois en marche. Un vrai plaisir (non).

  • Les vieux protocoles spaghetti - Ah, la glorieuse époque d'UUCP, du NIS et de telnet... Théoriquement tout se passait bien si vous utilisez à chaque intermédiaire des machines similaires. Mais ne serait-ce qu'entre un SunOS et un Linux, y'avait jamais rien qui allait au niveau des terminaux et des variables d'environnement entre les sessions... V'la la purge. Ca s'est énormément simplifié, et c'est même assez récent. Pour réellement apprécier le confort de travail que l'on a sur des serveurs aujourd'hui, il faut avoir connu cette époque. Ce n'est pas un hasard si dans une université donnée (je prends cet exemple car elles sont sur Internet depuis longtemps), tout le parc fonctionnait généralement sous le même système d'exploitation. Cétépataupe pour la sécurité... Mais ça évitait 90 % des galères.

Message aux lassés d'instanaze et de crapchat : IRC n'est pas mort, venez y faire un tour !

Equipez-vous d'un client IRC, et connectez vous sur IRCnet, le réseau des vrais.

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